Deze pagina is nog niet vertaald in de geselecteerde taal. Als je kan voorstellen een vertaling kunt u contact met ons op web@maisondelapeche.be

La pêche à la mouche

 

Pêche à la mouche en Semois

 

Technique à part entière, ce mode de pêche fut pendant longtemps qualifié à tort de pêche élitiste, technique et marginale. Ce n’est plus le cas aujourd’hui suite à la médiatisation de cette pratique. Axée sur le respect de la nature et du poisson, cette pêche est en réelle harmonie avec le cours d’eau.

 

La clé de cette technique réside principalement dans le choix et l’utilisation des mouches (terme désignant le leurre qui imite les insectes présents aux abords des rivières). La canne doit d’être souple et légère pour faciliter la pose sur l’eau de la mouche artificielle. Traditionnellement exprimée en pied, la taille de la canne sera adaptée au pêcheur pour lui éviter une fatigue inutile du bras et du poignet. La norme adoptée pour les débutants est de 8,5 ou 9 pieds.

 

Constituée d’une soie et d’un bas de ligne en nylon, la ligne sera adaptée aux conditions de la rivière et au poisson recherché. C’est la soie qui permet de lancer à plusieurs mètres la mouche artificielle. Comme nous le verrons plus loin, la pêche à la mouche permet de capturer soit des poissons actifs en surface, soit des poissons présents entre deux eaux, ou soit encore des poissons présents sur le fond. Pour amener la mouche à la profondeur voulue, il existe trois densités de soie possible : F (Floating ; flottante), I (Intermediate ; intermédiaire) et S (Sinking, plongeante).

 

Il existe deux types de moulinet : manuel et automatique. Même si ce dernier permet de récupérer la soie plus vite, il est peu utilisé car plus cher et plus lourd que le manuel.

 

Le bas de ligne raccorde la soie à la mouche. Pour être efficace et faciliter le lancer, celui-ci devra présenter un diamètre décroissant de la soie vers la mouche. Le plus utilisé est le bas de ligne « à nœuds » qui consiste à attacher bout à bout plusieurs brins de diamètre décroissant. Pour un bas de ligne classique, les recommandations sont les suivantes : 50cm de 50/100ème, 30cm de 40/100ème, 20cm de 35/100ème, 20cm de 30/100ème, 15cm de 24/100ème, 15cm de 18/100ème, 50cm de 16/100ème.

 

Constituée de divers matériaux (plumes de coqs, de canards, coton, nylon, etc.), la mouche a pour finalité d’imiter au mieux les insectes qui font partie du régime alimentaire du poisson.

 

Pour le lancer, il est recommandé d’apprendre avec des personnes d’expérience ou bien des écoles de pêche (en fixant au début un élastique ou bien du coton à la place de la mouche). Tout en tenant la canne d’une main et le fil de l’autre main, l’action consiste à « fouetter » l’air tout en laissant partir de plus en plus de ligne (faux lancers) pour au final déposer sa mouche au plus loin. Au début, le moucheur débutant peut matérialiser une cible à atteindre (assiette, plat, etc.).

 

Il existe de nombreux lancers, mais le plus connu est le  lancer « fouetté » classique. Utilisé sur postes dégagés, il consiste à « fouetter » l’air d’avant en arrière tout en respectant une limite spatiale schématisée par la zone de l’horloge comprise entre 10h et 14h. Il est essentiel, surtout pour le mouvement arrière (entrainement vers le sol de la ligne), de ne pas dépasser cette limite. Sans voir ce qui se passe en arrière, le pêcheur a tendance à ramener trop tôt sa ligne vers l’avant (sans qu’elle n’ait eu le temps de se dérouler complètement). Pour éviter cela, soit le pêcheur tourne la tête pour vérifier que sa soie s’est bien déroulée avant de repartir vers l’avant, soit il procède mentalement à la manière d’un métronome

 

Pêche à la mouche sèche

Cette technique vise principalement les poissons actifs en surface sur la zone de pêche (présence de gobages). Ceux-ci se nourrissent d’insectes (plécoptères, trichoptères, éphéméroptères, diptères et névroptères) en fin de stade larvaire (métamorphose en surface), en début de vie adulte ou en fin de vie adulte (mort de l’individu). Toute la problématique réside dans le choix de la mouche qui sera en accord avec les insectes effectivement présents aux bords du cours d’eau. Les matériaux utilisés pour la confection de la mouche sont principalement hydrophobes. Cette pêche se pratique vers l’amont pour la truite et vers l’aval pour l’ombre.

 

Mouches caractéristique pour la pêche de la truite à la mouche sèche :

Sulfure « cul-de-canard », No hackle, Fourmi, Sedge « cul-de-canard », Peute, Palmer bicolore, Double collerette, Grise à corps jaune et March Brown.

 

Pêche à la nymphe

(se pratique presque toujours vers l’amont)

Cette technique consiste à imiter des insectes prêts à se métamorphoser, en transition entre le fond et la surface de la rivière. Ici l’on s’intéresse aux poissons qui se nourrissent sous la surface, de larves d’insectes à différents stades. L’imitation, qui n’est plus « flottante » peut-être qualifiée de « coulante ». L’action de pêche consiste à lancer sa nymphe à l’endroit souhaité en la faisant dériver de la manière la plus naturelle possible. Plus difficile, cette technique requiert une vue perçante et une très bonne connaissance de la rivière.

 

Les nymphes les plus utilisées sont les suivantes :

Pheasant Tail, Epoxy quill, Gammare et Nymphe tchèque.

 

Pêche à la mouche noyée

(se pratique presque toujours vers l’aval) 

Contrairement à la pêche à la mouche dite « sèche », cette technique diffère par la nature des mouches employées (mouches coulantes à base de matériaux hydrophiles et dodues). Cette pêche se pratique surtout en début de saison et vise principalement les salmonidés.

La Black Pennel, la Wickam’s Fancy, la Connemara Black, la Cardinal et la Red Ta sont les mouches noyées les plus utilisées pour la pêche à la truite.

 

Pêche au streamer

Dans le cas présent, l’imitation, toujours qualifiée de mouche, prend la forme d’un petit poisson. Les mouches perdent leur fonction d’imitation mais elles jouent sur le caractère agressif du poisson. En utilisant cette technique, le pêcheur cherche à déclencher l’instinct prédateur du poisson. Contrairement aux autres techniques de pêche à la mouche, la canne sera plus robuste, la soie plus dense et la mouche plus volumineuse. Après un lancer audacieux, le pêcheur ramènera sa mouche par saccades en espérant déclencher l’attaque du poisson.

 

Voir aussi :

→ Technique : La pêche aux carnassiers
→ Comment pêcher
→ Technique : La pêche au toc
→ Technique : La pêche à la carpe
→ Technique : La pêche au coup